Un accord Londres-Tripoli de lutte contre la migration clandestine

Un accord Londres-Tripoli de lutte contre la migration clandestine

Le programme de retours volontaires est un « outil fondamental » pour faire baisser les chiffres de la migration clandestine, estime Michael Tomlinson.

Le Royaume-Uni s’est engagé à verser jusqu’à 1 million de livres sterling pour lutter contre la migration clandestine en Libye. L’annonce a été faite à la suite d’une visite à Tripoli du ministre britannique chargé de la lutte contre l’immigration illégale, Michael Tomlinson. Ces fonds de 1,3 million de dollars soutiendront la protection des migrants en Libye, la prévention des migrations vers l’Europe et le retour humanitaire volontaire des migrants dans leur pays d’origine.

« Le financement et le soutien que nous apportons permettront à la Libye d’être mieux équipée pour empêcher les personnes de risquer leur vie pour rejoindre l’Europe. Cela démontre également notre engagement à sévir contre les passeurs », a souligné le ministre britannique. L’année précédente a enregistré un nombre d’arrivées record en Europe en provenance d’Afrique du Nord, avec plus de 150 000 migrants atteignant l’Italie par la mer. La Libye constitue un point de départ majeur de migrants à destination de la Méditerranée. Près de 40 000 arrivées en Europe provenaient de Libye.

La migration nécessite des solutions mondiales

« Ce n’est pas seulement une question pour le Royaume-Uni, c’est un défi mondial qui nécessite des solutions mondiales. Nous avons intensifié nos efforts pour écraser les gangs criminels en amont, bien avant qu’ils ne puissent s’approcher du Royaume-Uni » a déclaré Tomlinson dans un article qu’il a écrit pour le journal britannique The Telegraph.

Le mois dernier, le Royaume-Uni a également annoncé un nouvel accord de travail avec Frontex, l’Agence européenne de Garde-frontières et de Garde-côtes, pour lutter contre les réseaux de passeurs en renforçant les capacités de l’Agence. « Les gens ne cesseront de venir ici illégalement que lorsqu’ils sauront qu’ils ne peuvent pas rester. Nous continuerons d’agir dans l’intérêt national et de faire ce qu’il faut pour arrêter les bateaux », a encore écrit Tomlinson dans The Telegraph, en décembre dernier.

Avec dpa-news