Conakry :Des premières épreuves du concours d’admission dans les Écoles professionnelles lancées par Michel Koivogui

Conakry :Des premières épreuves du concours d’admission dans les Écoles professionnelles lancées par Michel Koivogui

    
Ce Samedi,09 janvier 2021,les  responsables du ministere de l’Enseignement Technique,de la formation Professionnelle et de  l’Emploi ont procedé au lancement officiel du concours national d’admission  dans les  écoles professionnelles.Cette  cérémonie de lancement des premières preuves du concours d’accès aux écoles professionnelles  s’est déroulée sous la presidence du secrétaire général  dudit ministère,M.Michel Koivogui,ainsi que la présence du  chef de cabinet et de Madame la daffe du ministère de l’Enseignement  TEchnique,de la formation professionnelle et de l’Emploi.
Cette cérémonie   s’est tenue  dans les locaux de   l’école nationale de secrétariat administratif guinéen (ENSAG).
Pour cette année,ils sont au total  5637 candidats dont 615 pour les ERAM, 262 pour les ENI et 4 760 venus des écoles privées de santé, qui participent à ce concours national.
Prenant la parole,le secrétaire général du ministère de l’Enseignement Technique de la formation professionnelle et de l’Emploi,M.Michel Koivogui, a declaré:‹‹ C’est un devoir pour le ministère de l’enseignement technique de recruter des jeunes guinéens et de les placer au niveau des écoles de formation professionnelle pour qu’ils puissent bénéficier d’une compétence leur permettant de s’insérer dans la vie professionnelle de la société. C’est vrai qu’il y a eu un premier recrutement parmi ces candidats. Mais nous ne l’avions pas fait pour les ERAM. Et les ENI n’ont pas été suffisamment comblées. Ensuite, les écoles privées n’ont pas pu avoir le quota qu’elles souhaitaient.
Nous nous sommes dit, pour une question d’obligation d’équité et de normalisation, nous devons refaire un deuxième concours de recrutement permettant non seulement de pouvoir ouvrir les ERAM, de compléter les effectifs des ENI mais aussi, aux écoles privées d’engager  le nombre de candidats qu’elles souhaitent », a déclaré le le secrétaire général du ministère de l’Enseignement TEchnique de la formation professionnelle et de l’Emploi.
Renchérissement,le secrétaire général du ministère de l’Enseignement TEchnique de la formation professionnelle et de l’Emploi, a souligné :‹‹ Nous estimons que tout candidat qui postule et qui veut apprendre à l’enseignement technique doit être d’abord d’une moralité irréprochable;c’est-à-dire, il doit éviter de copier ou de tricher. Les surveillants sont invités à observer la même rigueur, ils ne seront pas méchants mais rigoureux pour que seulement les méritants puissent être admis, a-t-il souligné.
Selon le secrétaire général,pour cette fois-ci, la nouveauté c’est l’inauguration des ERAM (Ecoles Régionales des Arts et Métiers) notamment de Boké, Labé, Siguiri et Nzérékoré qui reçoivent au total 615 candidats.
‹‹Ces écoles sont désormais prêtes pour accueillir des apprenants.
Les ERAM sont prêtes dans la mesure où les infrastructures sont finies, les équipements sont là, les formateurs sont formés et affectés dans les centres. Nous sommes en train de recruter, parallèlement finaliser les installations et former les formateurs qui doivent les utiliser. Il y a une particularité que l’on doit comprendre : chacun se dit école des arts et métiers et on les compare à l’ENAM. Quand bien-même l’ENAM est une école nationale des arts et métiers, mais elle s’occupe du secteur secondaire uniquement alors que les écoles régionales des arts et métiers qui sont dans les huit régions vont non seulement évoluer dans le secondaire mais aussi le primaire et tertiaire. Ce qui est une fondamentale différence. Les formateurs de ces ERAM sont formés spécialement sur les filières bien définies dont ont besoin les secteurs cités ci-haut, a  fait   Michel Koivogui.
Interrogée,Mme Fatou Touré, l’inspetrice régionale du ministère de l’Enseignement ,  de la formation professionnelle et de l’emploi, a  rappelé  des  dispositions sécuritaires et sanitaires prises par le département pour le bon déroulement des épreuves.‹‹ Les candidats sont soumis au lavage de mains   ainsi qu’au port obligatoire de masques. Cette mesure sanitaire est respectée également par l’ensemble des surveillants et encadreurs››, a   indiqué l’inspectrice régionale du ministère de l’Enseignement TEchnique,de la formation professionnelle et de l’Emploi.
Sylla Ibrahima Kalil pour www.conakrynews.org 625444534