Après le verdict rendu récemment par le Tribunal de première instance de dubréka condamnant madame Hawa Sylla dit « Eva Kaltanba », ex-député Uninominale de dubreka avec deux autres personnes dont younoussa dit « le bon », ancien préfet de dubréka et Amara bangoura , directeur de la société « Eva pêche » dans le dossier sur le port de coperain.L’avocat des trois personnes s’est exprimé sur la condamnation de ses clients.
‹‹Le port de coperain a fait l’objet d’un contrat de concession de la part de l’État à l’occurrence le ministère de la pêche,de l’aquaculture et de l’économie maritime pour permettre à la société Binaye pêche d’installer un centre de construction de navire de pêche et son équipement.Elle a reçu les autorisations afférentes à cet investissement ceux-ci fait et les activités de pêche avaient commencé››a déclaré Me Dinah Sampil. .
Avant d’ajouter :‹‹ Entre temps une note du ministre Loua à l’époque parvient pour dire que la concession qui avait été accordé est retirée et que ‘‘Binaye’’ pêche n’avait plus le droit d’acoster à plus forte raison de débarquer ses prises à Coperain. Vous vous souvenez de la grande vague des navires taxés de rebelles à Wonkifon. Il s’agissait des navires de cette société qui ayant été refusé d’acoster à Coperain ont fait le détour pour aller vers un centre auquel ils pouvaient débarquer. Ne connaissant pas la route, ils se sont perdu et finalement la dame qui était l’associée des chinois a orienté les navires vers le port de »Wonkifon ».Et lorsque les populations de Coyah ont vu ces navires se suivrent elles ont pensé à une invasion des rebelles et l’intrigue››, a expliqué l’avocat des condamnés.
‹‹ À partir de cet instant, l’État s’est saisie de l’affaire aussi bien les navires ont été mises sous contrôle de l’État par la gendarmerie maritime aussi bien l’équipage qui devait être soumis à un interrogatoire pour savoir est ce que le bruit qui a couru est réel ou non.Ça c’est la version de mes clients, cette scièté ayant été interdite de débarquer le poisson à Coperain a crée un manque de poisson au niveau des populations.
C’est comme ça un groupe de femmes s’est retrouvé pour aller voir »Eva » parce que c’est elle anciennement qui pourvoit à plusieurs demandes à des nécessités sociales pour lui demander est ce que tu peux nous trouver un bateau pour parer à cette déficience de poisson sur le marché. Après plusieurs retissances elle a finalement accepté de créer une société de pêche qu’elle a dénommée « Eva pêche », qui a commencé ses activités en 2018 avec tous les papiers››, a fait savoir Me Dinah Sampil.
Avant de souligner :‹‹ Avec la chute d’Alpha Condé, la femme Aminata Touré Keïta qui se croyait être en position de faiblesse pendant le régime Condé par rapport à Eva et le préfet a estimé que l’équilibre étant rétabli entre elle et ses autorités d’État elle pouvait faire valoir ses droits qu’elle estimait être violé pendant ce temps.Donc, elle engage une action par citation directe devant le tribunal de première instance de Dubréka pour d’abord abus d’autorité de la part de Younoussa Sylla le « bon »et de Amara Bangoura,directeur de la société « Eva pêche ». Ensuite ségrégation, vol et complicité de la part de la même personne.Ce sont les infractions que le tribunal avait vérifier et de sanctionner voilà l’objet du procès qui a eu à Dubréka››, a- t-il souligné.
‹‹Les débats je ne peux pas rentrer dans les détails, mais le résultat a été que le tribunal dit avoir reconnu les prévenus c’est à dire les trois personnes citées coupables pour des faits de ségrégation, complicité et vol en répression, il les a condamné à 5 ans de prison ferme assorti de mandat d’arrêt à l’audience et 10 milliards de francs guinéens avec dommages et intérêts plus la confiscation ou la saisie de tous leurs biens meubles et immeubles››, a affirmé l’avocat des condamnés.
Pour clore son intervention,Me Sampil a dit :‹‹ Je prendrais contact avec le greffe du parquet pour examiner les griefs que j’ai contre la décision rendue dans ce dossier concernant « Eva Kaltanba »,younoussa Sylla dit le ’’bon » et Amara bangoura, directeur de la société »Eva pêche ».
La rédaction
