Le mercredi 06 décembre 2017 à Conakry, le ministère de l’action Socioale, de la Promotion Féminine et de l’enfance a organisé une cérémonie de remise officielle d’un document de Politique Nationale du Genre. Cette importante cérémonie s’est déroulée sous la présidence de la représentante de Madame la ministre de l’Action Sociale ,de la Promotion Féminine et de l’enfance, Hadja Kani Diakité.
D’entrée de jeu, Mme la représentante du Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Hadja kani Diakité a fait savoir à l’assistance qu’un plan d’action sera mis place dès les premiers jours de 2018. « Nous allons commencer à procéder à la vulgarisation grâce à l’accompagnement des partenaires notamment le PNUD et tous les autres partenaires qui évoluent dans le domaine du Genre. Vue à leurs engagements, elle estime beaucoup de changement d’ici 2063 », a expliqué, Hadja Kani Diakité.
Avant de préciser : « Il y a de cela deux quinquennats que les questions de Genre sont prioritaires. Quand on dit genre, ce n’est pas forcement les femmes mais ça donne beaucoup de force aux femmes et ça nous amène surtout vers cette autonomisation afin de donner un équilibre social parmi les éléments des acteurs du développement durable »,a- t -elle précisé
M.Camara cheik Sankon, représentant du PNUD a remercié le ministère de l’action sociale d’avoir associé le PNUD à l’élaboration de ce document de politique Nationale du Genre.
« La question du Genre, est une question centrale au niveau du PNUD. Tout les programmes que nous avons réalisé depuis 2013 jusqu’à maintenant, la question du Genre est une question centrale, c’est ce qui fait que nous avons accompagné le ministère de l’action sociale à développer, à élaborer et à diffuser cette politique du genre », a indiqué le représentant du PNUD.
Renchérissant, il a dit : « La politique nationale du Genre doit se conformer aux conventions auxquelles la Guinée a ratifié. La politique nationale du Genre est affiliée à toutes les conventions.Et, si on leurs matérialise pas maintenant, elles ne seraient pas en conformité avec les différentes conventions, les différents calendriers 2020, 2030, 2063. on risque d’être en porte à faut par rapport aux conventions internationales ».
Pour terminer, il a fait savoir que les questions de Genre ne concernent pas seulement que les femmes. C’est le Genre dans son ensemble, les personnes démunies, les handicapés , tous ceux qui ont une faible caractéristique sociale doivent se retrouver dans le développement social.
Oumar Konaté