L’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale font partie des zones à risque mondiales de la vulnérabilité humaine au changement climatique.
L’action climatique vise à atténuer les déplacements liés au climat et à fournir une protection aux populations vulnérables et affectées en Afrique.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est engagé à mobiliser des financements additionnels de 500 millions de dollars afin d’intégrer l’action climatique dans ses programmes d’intervention dans 24 pays africains en 2024.
Désormais élément central de la mission du HCR, l’action climatique vise à atténuer les déplacements liés au climat et à fournir une protection aux populations vulnérables et affectées en Afrique, a indiqué l’agence onusienne spécialisée.
Pour ce faire, le HCR prend des mesures pour mobiliser des financements, améliorer les cadres juridiques, renforcer la disponibilité des données, réduire les émissions de dioxyde de carbone et promouvoir des installations durables, a-t-on ajouté.
Dans ce cadre, le « Fonds de protection environnementale des réfugiés » affecte des ressources en faveur de programmes à fort impact en matière de reboisement et de cuisson propre, dans les zones d’accueil de réfugiés vulnérables au changement climatique.
Dans la Corne de l’Afrique, les conditions météorologiques imprévisibles et les sécheresses dévastatrices ont perturbé les communautés et leurs moyens de subsistance, les poussant au bord de la survie, a-t-on déploré. Cette situation a exacerbé les conflits et les mouvements transfrontaliers.
« Nos réponses dans la région doivent tenir compte de l’impact des événements météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses ou les inondations récurrentes attribuées au changement climatique », a souligné le HCR.
Avec dpa-news