Mines : CPDM dans sa noble mission à la 17émeconférence de AFRICA DOWN UNDER à PERTH en Australie.

Mines : CPDM dans sa noble mission à la 17émeconférence de AFRICA DOWN UNDER à PERTH en Australie.

Après une opération de promotion reçue sur l’image du secteur minier guinéen au 10e sommet de l’aluminium à Zengzhou, en Chine, les 16 et 17 mai dernier, la direction du centre de promotion et du développement minier (CPDM) a posé ses valises en Australie pour parler des progrès enregistrés sous l’égide du jeune Ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba et sous l’ère du professeur Alpha Condé.

 

Le Directeur Général du CPDM, Mohamed Lamine SY SAVANE conduisant une forte délégation du Ministère des mines et de la Géologie de la République de Guinée pour parler des avantages et des progrès enregistrés ces dernières années dans la chaîne des valeurs du secteur extractif guinéen.

 

Prenant la parole à ce forum d’intérêt immense pour le secteur minier africain et celui guinéen, M. Savané s’est exprimé la soirée du 6 septembre 2019 sur le thème : << La Guinée, une destination minière de choix>>.

Au prima bord, le Directeur général a accentué son intervention sur le potentiel minier que dispose le pays.

 

C’est le cas des plus grands gisements de bauxite du monde qui se sont donnés en termes de qualité et de quantité et dont les ressources sont estimées à 40 milliards de tonnes. Parlant du fer, il a mentionné que son pays possède de nos jours les gisements de minerais de fer les plus importants et inexploités du monde, soit 20 milliards de tonnes de réserves de classe mondiale (plus de 60%) en hématite ; sans oublier l’or, le diamant, l’uranium, des métaux lourds et terres rares.

 

Transformation de la bauxite et énergie : 

 

Au-delà des opportunités minières, le jeune directeur du CPDM, a fait savoir à son auditoire que son pays dispose d’important réseau hydrographique d’où son nom de  château d’eau de l’Afrique occidentale avec un grand potentiel. Une potentialité qui lui permet de construire des barrages hydroélectriques  comme Kaléta  avec une puissance de 240MW, Souapiti 450 MW en cours de construction par CWE qui sera opérationnel en 2020, quant à celui d’Amaria 300MW, les traaux ont commencé en janvier 2018 pour une livraison prévue en 2022. Avec toutes ces potentialités Hydro-énergétiques, il y a une forte possibilité de transformation des produits miniers sur place, afin de bénéficier de plus-value dans le processus de transformation industrielle de la bauxite.

 

La législation minière et l’investissement minier :

 

Parlant des reformes dans le domaine minier, M. SY SAVANE  a tout d’abord rendu un vibrant hommage au Président de la République le Professeur Alpha CONDE pour la mise en place d’un Code minier attractif en 2011 et amendé en 2013. L’ambition du gouvernement dans le domaine minier est de favoriser un meilleur partage des richesses à travers :

L’implication du secteur privé local dans l’exploitation.

La mise en place d’un cadre réglementaire préservant les intérêts de toutes les parties prenantes à savoir l’Etat, la communauté et les sociétés minières. Dixit, le DG.

 

Mines et développement communautaire

 

Il a porté à la connaissance des acteurs du secteur minier présent à ce forum de grande envergure que d’autres reformes ont été mises en place par l’Etat Guinéen entre autres :

–       Un cadastre minier accessible via les portails  http://guinea.miningcadastre.org et http://guinee.cadastreminier.org;

–       Un guichet unique de délivrance des permis et autorisations diverses des projets intégrés ;

–       Une politique de contenu local élaboré pour accroitre l’impact des projets miniers sur l’économie locale ;

–       Un Fonds de Développement Local (FODEL) qui prévoit un prélèvement de 0,5 du Chiffre d’Affaires des sociétés qui produisent la bauxite ou 1% pour celles qui produisent les pierres précieuses, en faveur des communautés impactées et riveraines des sites miniers.

–       L’affectation effective de 15% des revenus miniers aux collectivités locales est prévue par la Loi des Finances de 2019 dans le cadre du Fonds National de Développement Local (FNDL), pour réduire la disparité entre les villes (minière et non minière).

 

Pour terminer son intervention, le conférencier a parlé des défis auxquels le gouvernement guinéen à travers l’administration minière continu à relever.

 

–       Le renforcement des capacités pour soutenir, gérer et contrôler les projets tout au long de leur vie ;

–       L’impact économique, social et environnemental des projets miniers ;

–       La transformation locale des matières premières en produits de plus grande valeur ;

–       La construction des Infrastructures (énergie et transports) : réduire le coût des projets miniers à travers l’utilisation d’infrastructures partagées ;

–       La poursuite de la recherche géologique et minière pour accroître les connaissances, diversifier l’économie et mieux utiliser l’espace géographique de notre pays.