Société : Vers la participation de 20 jeunes Guinéens à la rencontre Internationale de la jeunesse en Corée du Sud

Société : Vers la participation de 20 jeunes  Guinéens à la  rencontre Internationale de la  jeunesse en Corée du Sud

Dans un entretien exclusif accordé à  notre rédaction, le Président de l’Association Internationale de la jeunesse et coordinateur Général de l’ONG Santé et vie pour Tous, Docteur  Mamady Onivogui a  expliqué  les différents projets que sa structure   est entrain de mettre en place   pour harmoniser la situation de la jeunesse Guinéenne.   

D’entrée de jeu, le Coordinateur Général de l’ONG Santé et vie pour tous, Docteur Mamady Onivogui    a   invité les Guinéens  à   être  plus  responsables  dans  ce qu’ils font. Avant de rappeler ces propos d’Albert    Estain « la plus grande folie, se détecte par le fait   qu’on répète la chose  de  façon répétitive et s’attendre à une variation de résultats »

« Si les populations  guinéennes  ont  toujours essayé de  faire  les comportements néfastes pour le développement de notre pays, ce qui veut dire que les  gens doivent se   débarrasser de leur mauvaises   habitudes  afin  favoriser le développement de notre nation .Car, un penseur l’a dit « Si tu veux atteindre ce que tu n’as jamais eu, essaye de faire ce que tu n’as jamais fait », a fait savoir Docteur Mamady Onivogui.

Avant de souligner : «Je voudrais que la jeunesse Guinéenne  prennent des  initiatives allant dans leur épanouissement  au sein de la société.  Je voudrais que notre pays rentre dans  des nouvelles phases de vision, de réflexion et de responsabilité dans la plus grande sérénité.

 

Parlant des projets initiés par sa structure en faveur de la jeunesse Guinéenne, il a précisé : «  Pendant le mois de février,  à travers  le  Réseau des jeunes Elites qui regroupe  dix huit (18) ONG, nous avons essayé  de  mettre en place un projet appelé le ‘’Mois  du savoir ’’.C’est la naissance de l’élite Guinéenne, chose qui a tendance    à mourir aujourd’hui  en Guinée. Je ne veux pas dire que l’élite Guinéenne n’existe, elle existe  mais malheureusement   notre pays  est  confronté  aujourd’hui  à un problème de mentalités au niveau des populations. Il  y a  des hommes intelligents et capables mais  si   les mentalités ne changent pas,  ça   crée la  division et  cette division, est le virus qui nous fatigue  dans tous les  projets de développement que nous posons aujourd’hui », a-t-il précisé.

Avant d’affirmer que le projet   dénommé ‘’Mois du Savoir  déroulera dans les huit  régions Administratives de la Guinée. « A cette occasion, nous allons inviter les des Associations, des leaders d’opinions, des ONG  et structures de jeunesse     pour harmoniser cette activité. Ce projet s’étendra sur six (6) mois .Après ça, nous avons un autre  projet, parce que notre Réseau   travaille non seulement par rapport à l’interdépendance des ONG  qui sont membres   mais  aussi la dépendance par rapport   à l’objectif général. Donc, chaque ONG  lorsqu’elle à  des projets à réaliser ; nous sommes disponible à l’accompagner dans  la concrétisation de son  projet »,  affirmé le Coordinateur Général.

Renchérissant, il a dit : «  Après le Mois du Savoir, nous avons  un  autre projet sur  l’éducation  et le Civisme, la citoyenneté, la paix  et la démocratie. Avec notre organisation internationale, nous allons poser un autre projet  qui nous permettra d’envoyer au moins  20 jeunes Guinéens pour participer   à une   rencontre internationale de la jeunesse qui se tiendra en Corée du Sud .C’est A travers un appel d’offre,  qu’on a finalement retenu   150 jeunes Guinéens qui  ont d’ailleurs  répondu  à notre dernière activité. Pour le moment, nous sommes en observation pour savoir quelles seront  ces 20 jeunes  qui   vont remplir nos critère pour  la rencontre de  la Corée du Sud ».

Pour terminer, il a expliqué : «  Notre  objectif, est de permettre à la jeunesse Guinéenne d’aller découvrir  les réalités des autres pays ; savoir comment les jeunes de ces pays sont organisés  dans leurs  différents projet de société . Parce qu’il faut reconnaitre aujourd’hui que  nous sommes dans la mondialisation; donc nous devons apprendre les technologies  et sciences des autres continents ou pays ».

Sylla Ibrahima Kalil