Le président de la cour des comptes Mohamed Diaré était devant la presse ce jeudi 11 janvier à Conakry, pour faire la présentation du premier rapport annuel des activités de son institution.
Selon le président Mohamed Diaré : « Le présent rapport annuel d’activité, premier du genre, rend compte des résultats des activités de mise en place et d’opérationnalisation de la cour des comptes durant sa première année d’exercice conformément à l’article 24 de la loi organique. Il est composé de quatre grandes parties, la première partie porte sur les attributions, les compétences et l’organisation de la cour des comptes, dans sa deuxième partie, la mise en place, la composition et les ressources humaines, financières et matérielles de la cour des comptes. Dans sa troisième partie, les activités réalisées en 2016 par la cour, au plan institutionnel, organisationnel, du fonctionnement ; de la formation et des arriérés juridictionnels ; la quatrième partie porte sur les perspectives et les recommandations de la cour » a-t-il expliqué.
poursuivant son intervention, il a retracé le bilan annuel de son institution : « ce rapport d’activités 2016 de la cours des comptes présente les grandes lignes des activités qu’on a eu à faire dans le cadre mise en place de notre institution. D’abord, nous avons commencé par recruter des magistrats, nous avons recruté 8 conseillers référendaires en suite 10 auditeurs. Après le recrutement, il fallait formés 13 conseillers maitres qui ont étés nommés en premier lieu, par ce que le juge financier est un métier à part. La cour des comptes est une juridiction financière indépendante et qui a des attributions juridiques et consultatives », précisé Mohamed Diaré.
Et d’ajouter : «« il fallait faire apprendre à tout le monde qu’est ce qu’il faut pour examiner le compte d’un comptable public, qu’est-ce qu’il faut pour aller contrôler une entité publique ? Parce que pour contrôler une entité de l’état directement un ministère, c’est diffèrent du contrôle d’un établissement public administratif également du contrôle d’une collectivité locale et territoriale. Donc, il a fallu élaborer un guide de contrôle, c’est avec ça que nous nous sommes attelés pour élaborer un manuel de procédure, un code de déontologie et beaucoup d’autres textes pour que la cour puisse être opérationnelle », a-t-il conclu.
Oumar Konate pour conakrynews.org