Au cours d’un entretien accordé par la coordination de l’Association pour la défense des droits de l’enfant et de la femme en Guinée (l’ADDEF-GUINEE), Mme Binty Saccoh a dressé son bilan d’activité annuelle 2017 dans son siège sis à côté de la maison des jeunes de Manéah. C’était le lundi, 23 octobre 2017.
En tant que femme cadre de référence qui se bats pour l’émancipation des femmes et droits pour tous et le développement de Coyah, elle parle de ses ambitions et les perspectives. Selon elle, malgré quelques difficultés rencontrées par son équipe, les résultats sont positifs. Au cours de l’année 2017, de Manéah, Friguiady, Sanoyah, Wonkifong et Kouria, dans la préfecture de Coyah, treize (13) cas de conflits ont été gérés dont 10 cas de violences faites aux femmes et (2) cas de mineurs en conflit avec la loi, et un cas d’abandon d’enfant. Parlant de ses perspectives au cours de l’exercice 2017-2018 l’ADDEF- GUINEE propose de réaliser un projet de construction d’une école publique, d’un bâtiment de 3 chambres équipées d’une direction, un bloc de latrine avec 4 cabines et un puits amélioré à Malassy dans la sous-préfecture de Wonkifong.
Elle a aussi souligné les difficultés majeures que rencontre son équipe. Il s’agit de manque de partenaire pour l’assistance matérielle et financière, le manque de collaboration des parents des enfants avec l’ADDEF-GUINEE et la direction de l’école.
Au terme de notre entretien, elle a lancé un appel particulier et un SOS à l’endroit de la population, des Institutions ainsi que les autorités guinéennes pour que le vide soit comblé.
Il est à noter que cette structure travail en droite ligne avec les autorités sous préfectorales et la Gendarmerie de ladite localité, surtout pendant la sensibilisation de la population sur la violence faite aux femmes, le respect de l’hygiène alimentaire et corporelle et l’identification des besoins prioritaires liés à l’enfant et sa famille. Toutes ses activités se font dan en collaboration avec la Gendarmerie sous préfectorale, qui gère les problèmes liés à l’enlèvement et l’abandon d’enfant, de mariage précoce, conflits conjugal entre mari et femme, détention illégale, des abus d’autorités et la violence faite aux femmes.
La rédaction
