Après plus d’un an de prison pour les uns et plusieurs mois pour d’autres, les prisonniers politiques arrêtés entre 2020 et 2021 et jeter en prison pour s’être opposé au troisième mandat du Président Alpha Condé recouvreront bientôt leur liberté. En tout cas, une source diplomate sous le couvert de l’anonymat confie que le balai diplomatiques des diplomates des Nations-Unies n’a pas été vain.
Le Président Alpha Condé qui a une patate chaude en main avec des détenus malades et dont certains ont trouvé la mort en prison, aurait selon la même source lâcher du lest, en acceptant le principe de libérer les détenus politiques. Il reste à présent la forme. En tout cas, la procédure judiciaire serait en passe d’être abandonnée et pour cause. Il sera difficile pour le gouvernement de démontrer la preuve des accusations, même si Saint Just n’avait pas tort de dire qu’: « un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement ».
Mais comme le dit aussi un proverbe Français, « le temps, c’est comme une lime qui travaille sans bruit. »
Pour sa part, le Président Alpha Condé doit méditer sur cette réflexion du héros de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela soutenait je cite que « Personne ne nait en détestant les autres à cause de la couleur de leur peau, ou ses origines ou sa religion. Les gens doivent apprendre la haine et on peut leur apprendre à aimer car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.
Le même Nelson Mandela, affirmait dans son livre « Un long chemin vers la liberté paru en 1996 ce qui suit: » Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ».
En définitive, les prisonniers politiques encore en vie dans les prisons à travers le pays doivent aussi retenir ces réflexions du même Mandela qui affirmait: » la plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute » et d’ajouter qu’un être humain, c’est un être de lumière libre, qui se fait braise quand il tombe, qui se fait incendie quand il se relève ».
Pour terminer, selon les décomptes d’un avocat des prisonniers politiques, en la personne de Me Salif Béavogui, plus de 400 personnes arrêtées entre 2020 et 2021 suite à l’organisation du referendum contesté, des législatives et de la présidentielle, croupissent toujours dans les prisons dont beaucoup sont malades. D’autres moins chanceux, ont trouvé la mort en prison dans des conditions atroces.
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