Le parquet de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) était devant des hommes de médias ce mardi, 15 mars 2022 au ministère de la justice. Objectif? Donner des expliquer par rapport aux attributions, le mode de fonctionnement et la statistique des dossiers en cours.
Au cours de cette conférence de presse, le procureur spécial a fait savoir le contexte de cette cour de justice qui depuis plusieurs années la Guinée était confrontée a des difficultés qui en freine son élan de devéloppement. Selon lui, Plusieurs fonctionnaires de l’État sont inculpés pour des faits de corruption, de détournement de fonds ou de blanchiment de capitaux et l’enrichissement illicite.
Dans sa communication Madame Joséphine Lory Tonguino, substitue du procureur, a déclaré :‹‹ la création de la CRIEF répond a un triple intérêt: sanctionner les auteurs des délits économiques et financiers, décourager les éventuels candidats à ces genres de pratiques›› a -t-elle déclaré.
Avant de rappeler que la CRIEF a inculpé 114 personnes pour des raisons diverses, relevant de sa compétence. ‹‹Parmi ces inculpés, seulement huit (8) sont en détention préventive à la maison centrale de Conakry.Les 106 autres sont en liberté, placés sous contrôle judiciaire. Sept personnes morales sont également inculpées››, a expliqué la substitue du procureur
Avant d’affirmer que la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a reçu en tout 28 dossiers, deux d’entre eux sont prêts à être jugés et 26 sont en instruction.
Concernant des audiences de la CRIEF, le procureur spécial Aly Touré a affirmé que la salle qui doit abriter ses audiences est en cours d’aménagement.
Oumar Konaté, pour conakrynews.org
