Développement économique: Les dirigeants africains adoptent la Déclaration de Dar es Salaam

Développement économique: Les dirigeants africains adoptent la Déclaration de Dar es Salaam

Selon la BM, le capital humain du continent n’atteint que 40 pour cent de son potentiel de productivité.

investir dans les ressources humaines pour construire une économie hautement productive, inclusive et résiliente.

Les dirigeants africains de 43 pays ont convenu d’intensifier leurs efforts pour renforcer le volume, l’efficacité et l’impact des investissements dans leurs populations, dans la Déclaration de Dar es Salaam annoncée au début du mois.
Les dirigeants se sont engagés à tirer parti de la dividende démographique par le biais d’une attention particulière à l’éducation, au travail décent et à l’emploi, à la sécurité et à la protection sociales, à la santé et à la nutrition, ainsi qu’à l’autonomisation des femmes et des jeunes.

Cette Déclaration a émané de la réunion des dirigeants africains de deux jours à Dar Es Salaam à l’occasion du premier sommet des chefs d’État sur le capital humain en Afrique, organisé conjointement par le gouvernement tanzanien et la Banque mondiale (BM).

Ce sommet a été un appel à l’action au plus haut niveau sur l’importance d’investir dans les populations africaines en tant que moteur essentiel de l’innovation, de la productivité, de la résilience et de la croissance sur le continent.

L’Afrique subsaharienne est la région du monde dont l’indice de capital humain de la BM est le plus bas. Selon cet indice, le capital humain du continent n’atteint que 40 pour cent de son potentiel de productivité malgré le nombre de jeunes qui pourraient servir à dynamiser les économies africaines.

De nombreux enfants et jeunes d’Afrique subsaharienne, souligne la BM, se heurtent à des obstacles importants qui les empêchent de réaliser leur potentiel, en raison d’un accès insuffisant à des services essentiels tels que la santé et l’éducation.

Aujourd’hui, environ 89 pour cent des enfants de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre un texte simple. Ces défis ont été exacerbés par diverses crises, notamment des pandémies telles que le Covid-19, des conflits et des sécheresses et inondations dues au changement climatique.

Avec dpa-news