Arrêté à sa sortie de la radio FIM FM du samedi 24 septembre dernier, après son passage dans l’émission ’’ Mirador’’. Le président du mouvement nos valeurs communes, Étienne Soropogui est depuis incarcéré à maison centrale de Conakry.
Selon le ministre de l’administration du territoire, Mory Condé chez nos confrères de FIM FM hier lundi, Étienne Soropogui était recherché par la justice depuis plusieurs jours, les convocations l’auraient été envoyées à plusieurs reprises nous dit-on.
Une sortie qui a provoqué l’ire de l’avocat de l’ancien commissaire de la CENI, Me Salif Béavogui qui nie toute existence d’une quelconque convocation à l’encontre de son client.
« Pendant la première manifestation qui a été organisée par le FNDC, le parquet général avait passé un communiqué pour interdire et qu’il y avait une liste et que son nom figurait sur cette liste », dit-il. Et de poursuivre: « Il (accusé) a réagi en disant non, mon nom ne peut pas figurer sur cette liste alors que je n’ai jamais participé à une manifestation quelconque et je n’ai jamais donné d’instruction », a-t-il déclaré Me Salif Béavogui.
Avant d’ajouter de dire son désarroi face à la manière dont son client a été arrêté par les forces de l’ordre.
« Ce qu’il faut regretter, c’est que nous avons appris par la voie des ondes qu’on aurait une convocation et qu’il (Étienne) aurait refusé de répondre », s’est-il indigné. Et d’ajouter: « notre client est reproché de rien et il ne se reproche de rien. Il a toujours circulé librement, il n’a jamais reçu de convocation, même pas par téléphone pour lui dire qu’il est reproché de quoi que ce soit…Nous avons constaté qu’il n’y avait rien dans le dossier », a-t-il fait savoir.
Mohamed Camara