Santé: France Expertise organise un atelier de sensibilisation et d’informations sur les risques liés aux antis -Microbiens

Santé: France Expertise organise  un atelier de  sensibilisation et d’informations   sur les risques  liés  aux antis -Microbiens

Dans le cadre d’un bon usage des anti-biotiques en Guinée, les responsables de l’expertise France  ont procédé  le mardi,04 Septembre 2018  à Conakry, au lancement officiel d’un atelier sur la journée de sensibilisation et d’information aux Risques liés à la résistance aux Antis Microbiens (RAM).Cette  cérémonie de   lancement   a été présidé par le Directeur National des Établissements Hospitaliers et d’Hygiène Sanitaire, Dr Boubacar Conté, représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique.

 

Selon les experts en santé humaine, les  antimicrobiens utilisés chez l’homme et chez l’animal, perdent rapidement leur efficacité sur la capacité à créer de nouveaux traitement. Si aucune mesure n’est prise à l’échelle de la planète pour freiner cette pratique avant 2050, elle deviendra la première cause mondiale de mortalité.

 

 

Sandrine Segot- Chicq, Experte Technique en Prévention et Contrôle des Infections, a fait savoir que ladite journée de travail   se résume en trois domaines d’interventions  dont entre autres : La santé humaine, la santé animale et la santé environnementale, sous la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Avant de rappeler  que  ledit atelier   permettra désormais  de faire un focus sur les infections associées aux soins présente dans nos structures hospitalières, révélée par l’enquête de prévalence des infections associées aux soins.

 

 

Dans son interventions, Docteur Boubacar Conté, Directeur National des Etablissements Hospitaliers et de l’Hygiène Sanitaire en Guinée, a mis l’accent sur deux points essentiels « Aujourd’hui dans nos structures hospitalières, il y’a beaucoup d’infections nosocomiales. Les antibiotiques font lésion dans notre pays .ils viennent partout à travers le monde, pas de contrôle. On ne sait même pas s’ils sont des vrais antibiotiques. Deuxièmement, il faut que nos structures hospitalières soient dans un état d’hygiène impeccable, pas d’infection. C’est pourquoi, nous sommes à  pied d’œuvre pour  lutter  contre ceux-ci».

 

A noter que le coup global de ce projet est estimé à 3 .000 .000 d’euros, financé par l’Ambassade de France en Guinée à travers l’expertise France.

 

Oumar Konaté pour  www.coankrynews.org  657066980