Santé: Une formation de formateurs sur la santé mentale des migrants

Santé: Une formation de formateurs sur la santé mentale des migrants

Il s’agit de mettre en avant la relation de confiance entre le professionnel qui écoute et le migrant ayant déjà vécu de nombreux interrogatoires. Photo: OIM/Photo de presse/dpa

Il s’agit de mettre en avant la relation de confiance entre le professionnel qui écoute et le migrant ayant déjà vécu de nombreux interrogatoires.

Un atelier de formation de formateurs a été organisé à Dakar sur le bien-être psychosocial et la santé mentale des migrants en transit et de retour pour renforcer leur confiance en eux, et faciliter leur processus de réintégration. L’atelier a été organisé par le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Il a rassemblé 25 participants issus de 13 pays différents. La formation a porté sur l’utilisation d’une boîte à outils de promotion du bien-être psychosocial des migrants appelée K-par-Cas 2. Cette boîte permet de faciliter le dialogue par le biais de jeux de cartes représentant des objets, des paysages, des personnes, des émotions et des compétences.

Utilisée en entretien individuel ou en groupe avec des migrants dans les pays hôtes ou de transit, elle permet aux migrants de valoriser leur histoire et leurs acquis et aux accompagnants de recueillir les informations nécessaires à la prise en charge de chacun dans un cadre ludique et bienveillant. « Le jeu de cartes offre une opportunité de mettre en avant la relation de confiance entre le professionnel [qui écoute] et le migrant, celui-ci ayant déjà vécu de nombreux interrogatoires le long de son parcours », a expliqué l’experte en santé mentale au Bureau régional de l’OIM, Emilie Sepulchre.

Les 25 participants à l’atelier de formation sont des points focaux de l’OIM dans la région, des représentants des gouvernements, des associations locales œuvrant dans des centres de transit pour migrants, ainsi que des migrants de retour. K-par-Cas 2 a été développé en 2021 en collaboration entre l’OIM et l’association The Ink Link, un réseau engagé d’artistes et de professionnels de la bande dessinée qui vise à soutenir les organisations engagées pour des causes sociales, environnementales et humanitaires.

Avec dpa-news